Pour commencer, une série de tabourets. Sur chacun d’entre eux, une feuille était fixée. Et sur chacune d’elles, un mot était écrit.
Ces mots avaient été choisis par l’interprète, Im Lim, parmi ceux qui lui semblaient poser des difficultés de traduction.
De tabouret en tabouret, chaque participant au workshop a écrit un synonyme ou simplement un autre mot, proche du terme initial. L’action s’est répétée jusqu’à ce que chacun ait écrit sur chaque feuille. Cette première action engagea un atelier de cinq jours pendant lequel un dessin répondait à un mot, une photo à un dessin, un collage à une photo, un poème, une chanson à un collage, en vue de proposer une traduction plastique à ces mots intraduisibles. Un imagier Pâli/Bali en résulte.